Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling

L'ensemble de sa vie intellectuelle sera marquée par la quête d'un système qui réconcilie la Nature et l'Esprit, les deux versants (inconscient et conscient) de l'Absolu. Cette quête le conduit dans un premier temps à construire sa « philosophie de l'identité », qui sera critiquée de manière polémique par son ex-ami Hegel, dans la préface à la ''Phénoménologie de l'Esprit'' (1807).
Schelling abandonne ensuite ce projet d'une philosophie de l'identité pour se consacrer aux ''Recherches sur la liberté humaine'' (1809) et aux ''Âges du Monde'' (1811-1815), qui tentent de rendre compte de la déchirure originelle de l'Absolu, sur laquelle se bâtit l'existence humaine. Ce projet, également inachevé, influencera profondément l'ontologie de Heidegger, et plus récemment, le matérialisme de Žižek.
S'ensuit alors la '''' (dernière philosophie) de Schelling : ses leçons sur la , puis sur la , qui analysent la relation de Absolu aux manifestations religieuses telles que le polythéisme et le christianisme. Le projet de Schelling dans la dernière partie de sa vie est d'arriver à penser le , le caractère concret de la vie par opposition aux abstractions dialectiques de son ancien confrère Hegel.
De futurs grands penseurs assistent aux leçons de la '''', notamment Schopenhauer ou le philosophe et théologien Kierkegaard qui en reviendront déçus, le physiologiste Johannes Müller et son homonyme le philologue Max Müller, et le militant révolutionnaire et théoricien de l'anarchisme Mikhaïl Bakounine, qui s'inspirera de ses tendances matérialistes et de sa vision de l'esprit comme activité. Informations fournies par Wikipedia
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